Absorption Econocom Services par Econocom Osiatis France.
Chers collègues
Nous accueillerons bientôt parmi notre communauté de salaries d’Econocom Osiatis France les salariés d’Econocom Services, la direction du groupe ayant décidé l’absorption d’Econocom Services par Econocom Osiatis France.
Cette absorption a été l’occasion d’une négociation d’un accord de substitution visant à organiser au mieux cette intégration des salariés d’Econocom Services.
Les syndicats ayant participé à cette négociation vous ont informé des termes de l’accord qu’ils entendent signer, chacun s’arrogeant la paternité des bénéfices de cet accord.
Si on peut se réjouir que les salariés d’Econocom Services perdent peu dans cette manœuvre, et qu’une fois de plus les salariés EOF y auront beaucoup gagné, on peut aussi s’étonner qu’il n’en ait pas été de même à l’occasion de l’accord de substitution concernant ESR, signé il y a près d’un an.
Pourtant le régime social ESR était largement plus avantageux que celui d’EOF, mais très peu en a été conservé.
On pourrait se demander quelle était la différence de contexte entre ces deux négociations.
La réponse est assez claire, si du côté d’EOF les négociateurs syndicaux n’ont pas évolué, dans le cas d’ESR ils étaient seuls à l’œuvre, alors que pour le second cas ils étaient accompagnés des représentants d’ES, et au premier chef des divers délégués de syndicats unis sous la bannière Unis Chez Econocom.
Voilà une nouvelle preuve que des syndicats unis, travaillant de concert dans l’intérêt des salariés, quels qu’ils soient, sachant se montrer ferme face à la direction, est le meilleur moyen de garantir de meilleures conditions de travail.
Les ex-salariés ESR pourront donc se réjouir de retrouver, grâce à ce travail des élus Unis ChezEconocom, le 12ème jour de RTT que certains n’avaient pas su défendre il y a un an, alors que la négociation récente montre que la direction n’y était pourtant pas opposée fondamentalement.
Réjouissons-nous également du passage de 0,45 à 0,53% (+18%) du budget des œuvres sociales du Comité d’Entreprise.
Cela reste cependant indolore pour l’entreprise, puisque ce nouveau budget, en valeur absolue, est la simple addition des budgets des CE d’EOF et d’ES.
Rappelons tout de même que le Comité d’Entreprise d’EOF a accepté en 2015 une baisse de son budget des œuvres sociales de 1,2 à 0,45%, sans que rien ne l’y oblige, si ce n’est l‘incapacité totale de ses élus à s’opposer aux décisions unilatérales de la direction.
Le manque à gagner est de l’ordre de 700000€ par an (sur la base de l’effectif EOF de 2016), soit plus de 200€ par salarié et par an en moins.
Rétablir le budget à son niveau initial pourrait plus que doubler les moyens du CE pour développer le sport, la culture, aider les salariés en difficultés sociales. Nous ne manquerons pas d’y œuvrer prochainement.